Je viens d’apprendre que j’ai le cancer, que faire ?

Le médecin vient de m’apprendre que j’ai le cancer. Toute ma vie est chamboulée, le monde semble s’écrouler autour de moi. Comment apprendre la nouvelle à mes proches ? Et si je ne m’en sortais pas ? Une fois le choc dissipé, comment faire face à cette nouvelle qui semble désastreuse ?

apprendre que j'ai le cancer. femme avec foulard

Le médecin vient de m’apprendre que j’ai le cancer. Toute ma vie est chamboulée, le monde semble s’écrouler autour de moi. Comment apprendre la nouvelle à mes proches ? Et si je ne m’en sortais pas ? Recevoir le diagnostic d’un cancer fait probablement partie des épreuves les plus dures de la vie. Il est tout à fait normal d’être sous le choc et de ressentir de la peur et de l’angoisse. S’en suivent alors des sentiments de tristesse, d’impuissance et de colère. Pourtant, rester active dans son traitement, chercher du soutien, reprendre sa vie en main… tout cela peut aider à réduire l’anxiété et à avancer. Une fois le choc dissipé, comment faire face à cette nouvelle qui semble désastreuse ?


Trouver du soutien émotionnel lorsqu’on apprend qu’on a le cancer

Quand on apprend qu’on a le cancer, on a envie de s’isoler et de rester loin de tout. Pourtant, il faut se rappeler qu’on n’est pas seule face à cette épreuve. Notre entourage, notre conjoint, nos enfants, nos amis et toutes les personnes qui nous entourent sont également concernés. Ainsi, il vaut mieux considérer cette maladie comme un problème commun et y faire face ensemble.

Quand on intègre notre entourage dans notre processus de guérison, non seulement on s’assure de connaître toutes les infos utiles sur le diagnostic, les traitements possibles, etc., mais on bénéficie aussi de tout l’amour dont nos proches sont capables. Nos amis et notre famille sont importants lors du diagnostic d’un cancer, car ces personnes sont les mieux placées pour nous offrir leur soutien émotionnel.


Se rappeler qu’on peut survivre

Notre cancer n’est pas forcément fatal, contrairement aux idées reçues. Exit les histoires effrayantes des personnes dont le diagnostic n’est pas très encourageant sur le web, on se concentre sur les chances de survie. Grâce aux avancées de la médecine et des dépistages et traitements des cancers, le taux de survie est aujourd’hui passé à 3 sur 5. Il y a encore quelques décennies, ce taux était de 1 sur 5.

Ainsi, même si c’est difficile, même si cela va sans doute prendre un peu de temps, il faut garder en tête qu’on peut y survivre. Le mental est primordial pour lutter contre la maladie.


Prendre son plan de traitement en charge

Au lieu de nous apitoyer sur notre sort, il vaut mieux participer à notre traitement de façon active. En effet, nous sommes là pour combattre la maladie ! Demander un deuxième avis, évaluer d’autres types de traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie)… on met toutes les chances de notre côté avec un mental de battante.


Chercher du soutien auprès de celles qui ont vécu notre expérience

Discuter avec une personne qui est déjà passée par cette épreuve peut être très réconfortant. On recherche donc d’autres personnes qui ont eu un cancer et s’en sont sorties pour communiquer et demander conseil. Intégrer des groupes de soutien peut également aider. Écrire et demander de l’aide sur les blogs, les forums, etc., reste un excellent moyen d’échanger avec les autres pour se sentir moins seule face au cancer.


Continuer (ou commencer) à pratiquer des activités sportives

Avoir le cancer ne signifie pas mettre notre vie en suspens. Bien évidemment, pratiquer du sport tous les jours ne figure pas parmi nos priorités après un diagnostic de cancer. Les cours de tai-chi, les respirations profondes, le yoga ou la méditation nous aident cependant à mieux appréhender la fatigue, l’anxiété et les nausées. Les activités sportives nous aident à nous endormir plus facilement pendant notre convalescence. Enfin, la pratique d’une activité physique produit la fameuse endorphine, l’hormone du bonheur, un coup de pouce dont on a bien besoin dans ce cas ! Ainsi, pratiquer des activités physiques pendant et après notre traitement apporte de nombreux bienfaits sur notre santé physique et morale.

Évidemment, on évite les excès pour ne pas épuiser son corps. Pour cela, il ne faut pas hésiter à interroger son médecin et à lui demander quelle quantité de sport on peut se permettre.


Comment aider les personnes atteintes d’un cancer ?

Pour l’entourage d’une personne touchée par un cancer, adopter le bon comportement n’est pas toujours facile. Pourtant, il existe quelques gestes simples qui peuvent être d’une grande aide.


Connaître la maladie

Quelles sont les chances de survie d’une personne atteinte de ce type de cancer ? Quels traitements sont envisageables ? Comment le cancer va-t-il impacter ma vie quotidienne ? La meilleure chose à faire est de se renseigner sur la maladie avant tout pour comprendre l’autre.


Écouter sans juger

La bienveillance est de mise pour aider une personne à surmonter le cancer. On n’a pas besoin de trouver les mots parfaits. On garde à l’esprit qu’il s’agit d’une situation immensément stressante et que des mots durs peuvent être prononcés. Dans ce cas, on prend sur soi, on se contente d’être là pour l’autre. Parfois, la personne a juste besoin d’évacuer ses sentiments et d’être écoutée sans être jugée.


Être présent

Une personne atteinte d’un cancer a besoin de ressentir la présence et le soutien de ses proches. L’accompagner à ses séances de chimiothérapie, lui rappeler ses rendez-vous médicaux, envoyer un petit mot d’encouragement, lui proposer des activités ensemble pour lui rappeler que la vie continue… on s’efforce de trouver un moyen de dire “Je suis là pour offrir mon soutien”.

Affronter un cancer n’est pas toujours facile. Il y aura des hauts et des bas. Mais avec le soutien de nos proches et une attitude optimiste, on a plus de chances de s’en sortir.

Partagez cet article sur les réseaux sociaux :

One thought on “Je viens d’apprendre que j’ai le cancer, que faire ?

  1. C’est certainement une stupeur, un grand effroi, un arrêt dans le temps, de découvrir que l’on a un cancer.
    Agée de 62 ans, sans famille ou amis, deux enfants loin kilométriquement, je ne sais pas comment je réagirais, comment le dire, le vivre, lutter, avancer, supporter les traitements et l’incertitude…. Je me pose souvent la question.
    Bravo à toutes ces femmes qui luttent comme des guerrières.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *