Franchir le cap des 50 ans, c’est aussi penser à la ménopause. La gent féminine n’a qu’une seule option : s’y préparer moralement et physiologiquement.
Nous nous interrogeons notamment sur le moyen de contraception à adopter dans la période de pré-ménopause.
Un petit focus sur la ménopause
La ménopause marque l’arrêt du fonctionnement des deux ovaires. Il s’agit d’un mécanisme tout à fait naturel qui prend place petit à petit. En un terme, il y a épuisement du stock d’ovules. Aussi, la fertilité diminue. Les cycles menstruels sont irréguliers. Nous sommes sujettes aux suées, aux bouffées de chaleur, aux douleurs dans les seins, aux saignements utérins, etc.
Cela peut durer des années, voire 5 ans et plus.
Quoi qu’il en soit, le risque de tomber enceinte est encore de mise. Et avoir un enfant à 45 ans ou à 49 ans n’est plus une très bonne idée… Avouons-le ! Les complications et les fausses-couches sont élevées.
D’où l’intérêt de prendre toutes les précautions pour la tranquillité d’esprit et une vie sexuelle sans souci.
Les contraceptions envisageables
Différentes méthodes de contraception sont mises à la disposition (pour nous, les femmes) : le calendrier, la mesure de la température, l’étude de la glaire cervicale, l’implant sous-cutané, l’injection intramusculaire, la pilule, le patch, l’anneau vaginal, le stérilet, les contraceptifs locaux (l’ovule contraceptif, l’éponge vaginale contraceptive, les spermicides), etc.
Les contraceptions les plus sûres
Pour la périménopause, l’enjeu est d’une toute autre envergure. Changer de mode de contraception est vivement conseillé vers l’âge de 40 ans. Les contraceptions les plus efficaces et recommandées sont :
La contraception non hormonale
– Le préservatif féminin : le plus simple, le plus efficace pour prévenir les grossesses et se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles et le VIH. Fin et solide, ce préservatif s’adapte parfaitement à l’anatomie du vagin.
– Le stérilet en cuivre : la garantie d’une contraception sans hormones confortable, de longues durées. Il réduit et supprime les règles abondantes et douloureuses.
La contraception progestative
Le Mirena : la contraception idéale pour les femmes souffrant de saignements utérins pathologiques abondantes et prolongées. Ce stérilet hormonal diffuse du Levonorgestrel.
Attention, ne pas foncer tête baissée vers cette méthode. Celle-ci est tout de même controversée car il peut y avoir des effets secondaires qui ne sont pas négligeables
En somme, plusieurs solutions nous sont offertes. Toutefois, l’OMS recommande l’arrêt des combinés hormonaux pour les femmes âgées de plus de 50 ans.
Le choix doit être fait d’une manière consciencieuse, puisque nous n’avons malheureusement pas droit à l’erreur. Nous n’avons plus 18 ans. Et nous présentons plusieurs facteurs de risques tels que l’hypertension, le diabète, l’obésité, le tabagisme, etc. Aussi, les risques d’intolérance à certains modes de contraception sont majeurs.
De ce fait, il nous faut une contraception fiable, efficace et adaptée à notre état de santé : aucun effet secondaire. Les éventuels soucis d’ordre cardiovasculaire, thrombotique et oncologique doivent être évalués. Un examen gynécologique doit être effectué.
Pour être sûrs de notre choix, nous pouvons toujours demander des conseils avisés et personnalisés auprès de nos sœurs, de nos amies, et de notre gynécologue ou médecin traitant. N’oublions pas que notre conjoint / compagnon / partenaire a également son mot à dire.
Avis aux quinquas pétillantes,
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