Le syndrome de l’apnée du sommeil ou SAS est un trouble respiratoire du sommeil qui se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration durant votre sommeil.
Bien que les études estiment à 5% le pourcentage de la population française touchée par ce syndrome, il reste encore peu connu du grand public. Il survient en général chez les personnes âgées ou en surpoids.
Par ailleurs, 90% des victimes d’apnées de sommeil ne le sauraient pas. Quels sont donc les symptômes de ce syndrome, ses causes et comment le traiter ?
Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur l’apnée du sommeil.
Définition de l'apnée du sommeil
L’apnée du sommeil se définit comme un arrêt complet de la respiration pendant au moins 10 secondes, plusieurs dizaines de fois par heure. Elle se caractérise par une suite d’apnées durant le sommeil.
Par définition, la durée de ces pauses de la respiration peut s’élever à plus de 30 secondes. Le diagnostic de ce syndrome est confirmé lorsqu’on comptabilise plus de dix apnées par heure de sommeil.
Il existe deux formes d’apnée lors du sommeil :
- le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS): il est lié à un rétrécissement des voies respiratoires. C’est le cas de 9 personnes sur 10 victimes du SAS,
- l’apnée centrale du sommeil: cette forme est la plus rare. Contrairement au SAOS, la cause n’est pas mécanique, mais plutôt neurologique. En effet, elle résulte d’un dysfonctionnement de la commande respiratoire au niveau cérébral.
En plus de ces deux formes d’apnée, certains distinguent une troisième forme : l’apnée mixte. Il s’agit de l’association des deux formes précédentes.
Symptômes de l'apnée du sommeil
Tout le monde s’en rend compte sauf les victimes. Généralement, elles sont les dernières à s’en apercevoir. Tout le monde fait des pauses respiratoires en dormant, mais brèves. C’est donc souvent le(la) conjoint(e) qui constate les arrêts respiratoires.
L’obstruction des voies respiratoires provoque une chute brutale du taux d’oxygène révélant alors un autre symptôme : la sensation d’étouffement. Cette sensation provoque des micro-éveils sans que la victime n’en ait forcément conscience. Ceci rend alors le sommeil moins réparateur et occasionne une altération de la qualité de vie. Ceci peut se remarquer à travers plusieurs éléments :
- une fatigue chronique dès le réveil et pendant la journée,
- des ronflements importants (une excuse à garder sous le coude si monsieur ou madame se plaint),
- une somnolence et des endormissements fréquents et non contrôlés,
- des maux de tête au réveil,
- une irritabilité,
- des troubles de la concentration,
- une répercussion sur la sexualité (le pire des symptômes, diront certaines).
Ces différents symptômes sont évocateurs d’un syndrome d’apnée du sommeil.
Facteurs et personnes de risques
Plusieurs facteurs sont susceptibles d’accroître le risque d’apnée du sommeil. Entre autres :
- le surpoids: il est le premier facteur de risque du SAOS. Il peut augmenter jusqu’à 7 fois le risque d’apnée du sommeil. En effet, l’excès de graisse au niveau du cou engendre un étranglement des voies respiratoires,
- l’âge: après l’âge de 50ans, la fréquence du SAS chez la personne adulte est double ou triple,
- les antécédents familiaux: le syndrome d’apnée du sommeil peut être observé à cause d’une susceptibilité génétique. Le risque d’être atteint du SAS est multiplié par 2 à 4 fois chez les parents proches d’une victime.
La consommation d’alcool et de tabac, certains médicaments ou encore le diabète de type 2 peuvent accroître le risque de souffrir d’apnée du sommeil. Alors on n’attend pas et on adopte dès maintenant une bonne hygiène de vie.
Méthodes de prévention de l'apnée du sommeil
Bien qu’il n’existe pas de médicaments permettant d’éradiquer l’apnée du sommeil, il est fort heureusement possible de recourir à des traitements préventifs et/ou mécaniques, histoire d’avoir un quotidien confortable.
Mesures de prévention
Adopter une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique régulière permet de conserver un poids santé. Cela limite donc les risques de souffrir d’obésité, le principal facteur de risque d’apnée du sommeil. De plus, opter pour une alimentation saine et équilibrée réduit vos chances d’être malade du diabète. Ainsi, nous réduisons le risque de survenue des phases d’apnée du sommeil.
Pas de panique pour autant ! Si le diagnostic du syndrome est déjà fait, il est possible de restaurer la qualité du sommeil. Pour cela, il est possible de :
- dormir sur le côté,
- surélever le lit,
- cesser de fumer,
- éviter l’alcool,
- perdre du poids.
Traitements médicaux
Afin de lutter contre l’apnée du sommeil, les patientes peuvent opter pour des traitements mécaniques très efficaces comme :
- le traitement par ventilation à pression positive continue (CPAP ou PPC) : c’est un appareil qui communique constamment de l’air par le nez grâce à un masque. L’air communiqué maintient donc les voies respiratoires ouvertes, permettant de supprimer les apnées.
- l’appareil buccal : moulé par le dentiste, il permet de maintenir la langue et la mâchoire inférieure vers l’avant afin de faciliter le passage de l’air. Il est réservé aux victimes d’apnée modérée ou légère.
À présent, il ne nous reste maintenant qu’à retrouver nos longues nuits paisibles. En cas de complications, pas d’hésitation et direction le médecin.
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