Voyage en Ménopausamie de Dominique Mallié

On a rencontré Dominique et ce fut un agréable moment partagé. On vous recommande fortement son livre « Voyage en Ménopausamie », écrit comme une suite de nouvelles avec pep's et humour.

Livre de Dominique Mallié, Voyage en ménopausamie

Rencontre avec Dominique Mallié

On a rencontré Dominique et ce fut un agréable moment partagé.
On vous recommande fortement son livre « Voyage en Ménopausamie », écrit comme une suite de nouvelles avec peps et humour.
Dominique est charmante et pétillante. Une vraie quinqua dans le vent et c’est pourquoi on a le plaisir de l’accueillir sur le site.
On adhère et on adore !

Photo de Dominique Mallié, auteure de Voyage en Ménopausamie

Extrait de Voyage en Ménopausamie :

Avoir de la fesse et en être

Il faut dire que la Fesse et la Femme n’ont pas seulement une initiale commune, mais aussi souvent se confondent dans l’histoire des expressions contenant le mot. Avoir de la fesse ou être de la fesse  désignait et le fait encore, le sexe féminin.

Et pourtant qu’est ce qu’on en bave avec nos fesses !

Dire que la fesse est difficilement esthétique est un pieux euphémisme.

Aussi loin que remonte ma mémoire, je ne me souviens pas avoir vu de belles fesses sur une femme de mon âge, et je comprends les miennes dans le lot. Ainsi, « Baiser le cul de la vieille » n’a jamais été une expression synonyme d’une quelconque réussite, ce qui est un signe.

Je trouve et je pèse mes mots que les fesses sont ce qui vieillit le plus mal de tout. Heureusement, elles sont derrière, car les avoir tout le temps sous les yeux, vireraient vite au cauchemar. MAIS qui n’a pas regardé ses fesses dans un miroir ? Et là, c’est comme un attribut saugrenu. PEU DE GENS VONT AVEC LEURS FESSES. Surtout à un certain âge. D’abord, la fesse s’amollit, à moins d’être une sportive de haut niveau, ce qui reste tout de même peu fréquent quand on approche la soixantaine. La fesse, ainsi passée du moelleux au mou, l’âge aidant, bouge. Certes, il faut qu’elle soit conséquente pour bouger, mais justement, on a vu qu’on a pris quelques kilos, donc forcément ça bouge.

Ou plus exactement ça flageole un peu comme la gelée qu’avalent les anglais, moins la couleur verte.

Ou elle tombe, attirée inexorablement par le sol, elle s’affaisse (sans jeu de mots mais on voit bien qu’il y a une sorte de prédestination tout de même) et s’effondre « en goutte d’huile », en « poire »… Pourquoi donc de l’huile ? parce que ça traine à couler, l’huile se sépare lentement, elle s’étire, s’amincit au bout de la cuillère avant de se lier à la moutarde.

Et la fesse plate ? Celle qui s’aplatit comme du pain azyme?

L’absence cruelle, celle qui rend impossible le port de la jupe ou alors à l’envers, le devant  derrière, car la fesse plate peut être compensée, en quelque sorte, par un petit bedon. Pour autant, elle reste plate : une galette de chaise.

Vous remarquerez que j’en parle au singulier, oui, c’est une façon de globaliser. J’ai tort car cela me fait omettre, et je le réalise soudain, l’absence de symétrie qui frappe parfois certaines d’entre nous. Oui, on peut avoir une petite fesse et une plus grosse. Pfft, je m’estime heureuse alors.

Et pourtant c’est pas faute de leur trouver des noms mignons pour les apprivoiser : popotin, miches (la rondeur du pain), lune (la forme), le derrière (la situation), pétard (fonction musicale), etc.

Bref nos fesses on s’assoit dessus et le reste du temps on leur tourne le dos, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

Envie de lire Voyage en Ménopausamie ?
>> Commandez-le par ici <<

Retrouvez également le blog de Dominique, chichi-pompon.com !

Partagez cet article sur les réseaux sociaux :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *