9 conseils pour mieux communiquer avec nos ados

Le passage de l’enfance à l’âge adulte est souvent source de conflit entre parents et ados. Sautes d’humeur, attitudes de défi, comportements excessifs… Vous ne le reconnaissez plus. Marie-Paule, semeuse de sérénité, nous donne 9 conseils pour rétablir la communication avec son adolescent.

La période de transition entre l’enfance et l’âge adulte est souvent source de conflit entre parents et ados. Votre petit doudou tout gentil vous surprend sans même vous prévenir. Vous ne le reconnaissez pas avec ses sautes d’humeur, attitudes de défi, d’opposition, avec ses comportements excessifs… Et là la guerre  peut s’installer.

L’enfant qui devient adolescent commence à prendre des décisions qui ont des conséquences réelles, telles que l’école, les amis, sans parler de toxicomanie et de sexe. Pour autant, nous parents, savons qu’à cet âge, les décisions sont souvent prises à la suite d’émotions et/ou par influence plutôt que par jugement.

Les adolescents sont plus enclins à prendre des risques et des décisions impulsives.
Cela signifie qu’avoir une relation parent-enfant saine et confiante pendant l’adolescence est plus important que jamais. Rester proche n’est pas facile, les adolescents ne sont souvent pas très aimables quand ils rejettent ce qu’ils perçoivent comme une ingérence parentale.

S’ils sont un livre ouvert pour leurs amis, à qui ils parlent constamment par SMS et par les médias sociaux, ils risquent de rester muets lorsque maman leur demande comment s’est passée leur journée.
Si cela vous semble familier, rappelez-vous que votre enfant traverse ses terribles années d’adolescence. C’est une phase qui passera, et votre travail en tant que parent sera toujours d’une importance vitale.

Voici 9 conseils pour naviguer sur ce nouveau terrain de jeu :

1. L’écoute

Si vous êtes curieuse de savoir ce qui se passe dans la vie de votre adolescent, poser des questions directes et intrusives n’est pas efficace. Les ados sont plus susceptibles d’être ouverts avec leurs parents quand ils ne se sentent pas obligés de partager des informations. Restez ouverte et intéressée – sans pour autant indisposer. Écoutez plus que vous ne parlez.

Comme le philosophe Epictète l’a dit un jour: « Nous avons deux oreilles et une bouche pour pouvoir écouter deux fois plus que nous ne parlons. »

2. Validez leurs sentiments

Nous avons souvent tendance à essayer de résoudre les problèmes de nos ados ou à minimiser leurs déceptions. Mais dire quelque chose comme « Elle n’était pas faite pour toi de toute façon » après une déception romantique peut paraître dédaigneux.
Au lieu de cela, montrez aux enfants que vous comprenez et faites preuve d’empathie en reflétant le commentaire : « Waouh, ça semble difficile. »

3. Montrez de la confiance.

Les ados veulent être pris au sérieux, en particulier par leurs parents. Cherchez des moyens de montrer que vous avez confiance en votre adolescent. Lui demander une faveur montre que vous comptez sur lui. Dire à votre ado que vous avez confiance, renforcera sa confiance en lui et le rendra probablement plus à la hauteur dans certaine situation.

4. Ne soyez pas une dictatrice

N’oubliez pas de définir les règles, mais soyez prête à les expliquer.
Bien qu’il soit naturel que les adolescents repoussent leurs limites, entendre votre explication réfléchie sur les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas d’accord sur telle ou telle chose rendra la règle plus raisonnable.

5. Faites des éloges

Les parents ont tendance à féliciter davantage les enfants plus jeunes. Mais les adolescents ont tout autant besoin de renforcer leur estime de soi.
Les adolescents peuvent agir comme s’ils étaient peu concernés par ce que leurs parents pensent, mais la vérité est qu’ils veulent toujours votre approbation. De même, rechercher des opportunités positives et encourageantes est bénéfique pour la relation, surtout lorsqu’elle a tendance à être tendue.

6. Contrôlez vos émotions

L’émotion est le pire ennemi de la relation parents-ados. Ne soyez pas émotive ou ne le prenez pas personnellement. Rappelez-vous que ce qu’il dit et fait n’est pas contre vous. Vous n’aimerez peut-être pas son comportement – ni même sa façon de penser – mais évitez les émotions, même si son comportement vous affecte.
Je ne dis pas que c’est une chose facile à faire. C’est difficile, mais c’est très très efficace et c’est même une compétence que vous pouvez apprendre à votre ado.

En fait, je dis aux parents de se répéter ce mantra avant de parler à leurs enfants :
« Ce n’est que le métier de parent. Ce n’est pas personnel. »

Quand vous y réfléchissez vraiment, il n’y a aucune raison d’être en colère contre votre enfant parce qu’il est lui-même. Il fait peut-être un mauvais choix, mais la vérité est qu’il n’a peut-être pas encore les compétences nécessaires pour en faire un meilleur.

Votre travail consiste donc à le guider vers de meilleurs choix pour qu’il puisse, à son tour, développer de meilleures compétences en résolution de problèmes.

Rappelez-vous que vous êtes adulte et que lui est moins capable de contrôler ses émotions ou de penser logiquement lorsqu’il est contrarié. Alors répondre à l’agressivité de votre ado par votre agressivité ne fera qu’envenimer la situation. Comptez jusqu’à dix ou prenez de grandes respirations avant de répondre. Si vous êtes trop bouleversée pour parler, appuyez sur pause jusqu’à ce que vous ayez l’occasion de vous calmer.

7. Faites des choses ensemble

Communiquer n’est pas le seul moyen d’entretenir une relation forte avec son ado.
Si vous pouvez consacrer du temps à faire des activités qui vous plaisent à tous les deux, qu’il s’agisse de cuisiner ou de faire de la randonnée, ou aller au cinéma, sans être obligée de parler, c’est génial. Il est important que les enfants sachent qu’ils peuvent se trouver à proximité de vous et partager des expériences positives, sans avoir à craindre que vous lui posiez des questions intrusives.

8. Partagez des repas réguliers.

S’asseoir pour prendre un repas en famille est un autre excellent moyen de rester proche. Les dîners-causeries donnent à tous les membres de la famille l’occasion de s’enregistrer et de parler avec désinvolture de sports, de télévision ou de politique.
Les enfants qui se sentent à l’aise avec les parents pour parler de choses de tous les jours sont plus ouverts quand des choses plus difficiles se présentent. Une règle : pas de téléphones autorisés.

9. Soyez observatrice.

Il est normal que les enfants subissent certains changements à mesure qu’ils grandissent, mais faites attention si vous remarquez des changements dans son humeur, son comportement, son niveau d’énergie ou son appétit.
De même, prenez note s’il cesse de vouloir faire des choses qui le rendaient heureux, ou si vous remarquez qu’il s’isole.
Si vous constatez un changement dans la capacité quotidienne de votre adolescent à fonctionner, posez-lui des questions ouvertes et soutenez-le (sans porter de jugement).

Et ne vous sentez pas mal si vous vous retrouvez parfois impliquée dans un désaccord – rester forte n’est pas chose facile. La bonne nouvelle est que plus vous refusez de vous engager, plus il vous sera facile de rester calme.

 

Marie Paule

Coach spécialisée en Psychologie Positive et Neurosciences, Semeuse de sérénité et Auteure du blog investissezenvous.biz

«  Je lutte contre le fléau des femmes qui vivent en souffrance émotionnelle à la recherche de plus de sérénité. »

Pour un Entretien Personnalisé OFFERT avec Marie Paule, c’est par ici :
mariepaule-carbon.youcanbook.me

Indiquez bien que vous venez de la part de 50 ans dans le vent !

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